Je me souviens de l'exercice que l'on fait en Sciences de l'Information : Vous recevez un sujet de bibliographie. Puis pendant trois jours on vous laisse farfouiller dans les index internationaux de la spécialité, dans les tiroirs des bibliothèques et dans les répertoires disponibles. Même parfois dans les catalogues informatisés.

Après quoi, vous faites le même travail en vous connectant aux bases documentaires. Au bout de cinq minutes de recherche en ligne, vous avez récolté cinq fois plus de documents (et souvent plus pertinents...) qu'en une semaine avec les outils d'il y a seulement quelques années. (Les ouvrages que vous aviez trouvés sont évidemment dans la liste.) Et même plus besoin de taper les résultats: ils sont sur la disquette que vous emportez...

Or il y a des bases documentaires sur tous les sujets qui peuvent vous intéresser... pour autant qu'ils soient susceptibles d'intéresser aussi d'autres esprits que le vôtre ! Que ce soit l'épigraphie akkadienne, la dosimétrie atomique ou la symbolique des masques swaihwé. Des milliers de revues spécialisées sont dépouillées en permanence dans tous les domaines, pour alimenter ces bases documentaires.

Je sais que vous êtes au courant de cela. Je sais aussi que parmi tous les doctorants, chercheurs, universitaires, que j'ai rencontrés (à l'univ, dans les colloques, les cafétérias, les bibliothèques ou les soirées de week-end) la plupart connaissent ces techniques. Ce que je sais encore, c'est qu'ils ne sont pas toujours utilisés !

Pourquoi ??

• Question de commodité ?
• Méfiance de la technique ?
• Appréhension quant au coût ?
• Manque d'accessibilité du service ?
• Complexe de Panurge ?

À vous de répondre en ce qui vous concerne.

En tout cas :

• Pour la commodité : après tout, les classeurs en bois des bibliothèques sont indémodables...
• Question technique : Synec-doc est là pour traduire votre question en équation de recherche. S'il y a lieu, vous réorientez la recherche par vos commentaires sur les résultats provisoires.
• Le coût. Dérisoire par rapport au travail que la bibliographie manuelle représenterait... Une recherche typique se situe entre 2000 et 4000 francs belges.
• Accessibilité du service : nous avons le téléphone, le fax, le gsm, une adresse électronique, un site Web, et même une adresse postale.
• Complexe de Panurge ? Si vous aimez les moutons de Panurge, dites-vous que les techniques documentaires sont maintenant tout à fait banales. Si vous n'aimez pas les moutons de Panurge, dites-vous que ceux qui n'ont jamais recours à ces mêmes techniques sont tout de même les plus nombreux...

Pratiquement

La recherche peut se faire en deux temps :

• Rapidement : liste-test avec auteurs, titres, et descripteurs ;
• Puis en un second temps, après que vous aurez jugé de la pertinence des documents : liste complète avec référence et résumé. Et ces références comprennent aussi bien les analyses d'articles que les monographies.

Ceci n'est qu'un exemple. Différentes formules sont envisageables.

De toute façon, vous aurez affaire à moi. Je veux dire : pas à une machine, ni à un organisme impersonnel. Toute la souplesse est donc possible. Et les données peuvent être transmises par fax, modem, disquette, par courrier électronique... et même par la poste...

Objections :

Q. -  J'ai un accès Internet. Je peux faire les recherches moi-même.
R. -  Les bases dont je parle ne sont pas accessibles sans convention avec les serveurs. En effet, la gratuité est impossible dès lors qu'une armée de documentalistes spécialisés est indispensable pour analyser les articles et alimenter les bases.

Q. -  Je reçois les revues spécialisées.
R. -  Combien de revues ? En quelles langues ? Les bases documentaires traitent des milliers de revues. On ne peut plus se contenter de la cueillette au petit bonheur, en se fiant au flair de quelques éditeurs seulement.

Q. -  Quelle est la fréquence de mise à jour de ces bases ?
R. -  Mensuelle, pour la plupart. Parfois plus, parfois moins.

Q. -  J'ai bien le temps de faire ma bibliographie moi-même.
R. -  Il y a aussi un critère d'exhaustivité...

Q. -  C'est mon frangin qui fait ma bibliographie.
R. -  Parlez donc de Synec-doc à votre frangin.

En attendant de faire votre connaissance, (la vôtre, celle de vos amis ou celle de votre frangin), je vous prie de croire, chers universitaires, doctorants, chercheurs, à l'expression de mes sentiments entièrement dévoués.

Bernard LOMBART

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