Débaucher,
v. a. Congédier, renvoyer. || Il a été
débauché, on l'a remercié, on l'a renvoyé de
l'atelier.
Débinance,
s. f. Action de débiner, de dire du mal de quelqu'un.
Débiner,
v. Dénigrer, dire du mal de quelqu'un. N'est pas particulier au langage
typographique.
Décartonner (SE),
v. pr. S'affaiblir, devenir poitrinaire. Terme emprunté aux relieurs.
Dèche,
s. f. Dénuement absolu. Employé dans d'autres argots.
Décognoir,
s. m. Morceau de bois dur, long de 18 à 20 centimètres, aminci
par un bout, employé pour chasser les coins avec lesquels on serre les
formes. || Au fig. Nez. Pourquoi appelle-t-on un gros nez un
décognoir? Sans doute à cause de l'analogie de forme.
Deleatur,
s. m. Signe ayant à peu près la forme d'un delta grec, et par
lequel on indique, dans la correction des épreuves, ce qui est à
retrancher. Ce mot qui est la troisième personne sing. du présent
du subjonctif passif du verbe latin delere, effacer, signifie: qu'il
soit effacé.
Derrière le poêle.
V. Il N'Y EN A PAS !
Dessaler (SE),
v. pr. S'acquitter, se mettre au pair, quand on a compté par avance une
composition qui n'était pas faite. V. SALÉ.
Distribuer,
v. intr. Mettre chaque lettre dans le cassetin qui lui est propre ||
Distribuer à la belge. Distribuer cran dessus.
Doublon,
s. m. Répétition du même mot, du même membre de
phrase ou de la même phrase de la copie. Cette répétition,
due au manque d'attention de l'ouvrier, a pour lui les mêmes
inconvénients que le bourdon et exige souvent un remaniement.
Doublonniste,
s. m. Compositeur qui fait habituellement des doublons.
Dur (ÊTRE DANS SON),
V. Travailler avec une ardeur sans pareille. En général c'est
dans la semaine du batiau, quelques jours avant la remise du bordereau,
que les ouvriers sont dans leur dur.