Asmara




En vitrine

Pages spéciales

 Commandes 

Recherche
d'ouvrages

Frais d'expédition

Visa - Eurocard

Virements
bancaires

Un renseignement ?



Casanova


Casanova
Histoire de ma vie

Texte intégral du manuscrit original

Suivi de textes inédits

Collection Bouquins, chez Robert Laffont

vol. 1 : 1500 pages - 810 g
vol. 2 : 1230 pages - 670 g
vol. 3 : 1440 pages - 780 g
Poids total : 2260 g


Prix : 75 euros
(25 euros par volume)

Volume I, quatrième de couverture

Pendant cent trente-cinq ans, les lecteurs des Mémoires de Casanova n'ont eu droit qu'à une adaptation lourdement retouchée, souvent censurée - et, en quelques points, honteusement falsifiée - par un professeur de Dresde, Jean Laforgue, sous prétexte d'en éliminer les italianismes et les « inconvenances  ». C'est seulement en 1960 que le propriétaire du manuscrit a consenti à laisser publier à Paris le texte authentique rédigé en français par Casanova sous le titre Histoire de ma vie.

C'est le texte de cette édition Brockhaus-Plon (totalement épuisée) que « Bouquins » ressuscite dans sa fraîcheur (et même sa verdeur) en lui ajoutant un copieux appareil critique tenant compte des découvertes faites en France, en Allemagne, en Russie et en Italie au cours des trente dernières années.

À savoir: plusieurs milliers de notes ou notices biographiques ; chronologie ; bibliographie ; cartes et plans ; dossiers établis par plusieurs générations de casanovistes - en particulier sur deux femmes mystérieuses, la religieuse M. M. et Henriette, la fuite des Plombs de Venise, et la période postérieure à la rédaction des Mémoires.

Mais la nouveauté de cette édition est aussi constituée par de très nombreux textes inédits de Casanova, extraits des Archives nationales de Prague.

Écrits à diverses époques de sa vie, ils révèlent chez lui des facettes inattendues : romancier, poète, polémiste, dramaturge, théologien, moraliste, kabbaliste et critique. Une importante étude sur Paul et Virginie recouvre une véritable réfutation de la philosophie de J. J. Rousseau. Cet ensemble surprenant rend caduque l'image simplificatrice du libertin errant à laquelle on l'avait réduit - elle redonne sa véritable dimension à Casanova, ce « passant considérable » dont le regard éclaire la société européenne du XVIIIe siècle. (GUY SCHOELLER)


Volume II, quatrième de couverture

Je considère les Mémoires de Casanova comme la véritable Encyclopédie du XVIlle siècle, [...] ce grand vivant de Casanova qui connaissait tout le monde, les gens et les choses, et la façon de vivre de toutes les classes de la société dans les pays d'Europe, et la route et les hostelleries, les bordels, les tripots, les chambrières, les filles de banquiers, et l'impératrice de Russie pour qui il avait fait un calendrier, et la reine de France qu'il avait interviewée, et les comédiennes et les chanteuses d'opéra, Casanova qui passait aux yeux de la police pour un escroc dangereux et dans les salons pour un beau joueur ou un sorcier, le brillant chevalier de Seingalt, chevalier d'industrie, qui fréquentait les ouvriers, les artisans, les brodeuses, les marchandes à la toilette, le petit peuple des rues, cochers et porteurs d'eau, avec qui il était à tu et à toi comme avec le prince de Ligne [...] qui se mourait d'impatience pour avoir la suite de ses Mémoires.

[...] Casanova a même échappé à l'emprise des profs, des thèses, de l'Université, c'est pourquoi il est un éducateur incomparable de la jeunesse qui aimera toujours la vie et l'amour, les femmes et le vin, les aventures et la réussite, l'insubordination et le jeu, la société où l'on s'encanaille et le monde, les affaires d'honneur qui comportent un grain de folie, une entreprise aussi désespérée que celle de l'évasion des Plombs de Venise, l'argent que l'on jette par les fenêtres, un corps bien exercé et la façon de s'en servir avec esprit sinon avec scrupules, et comme notre bel aventurier n'a écrit dans aucune langue avouable, il ne peut être réclamé par aucune nation pour être déformé officiellement, réformé. Casanova a toujours couru sa chance et continue. . .

BLAISE CENDRARS Pro Domo, 1949


Volume III, quatrième de couverture

Jacques Casanova, Vénitien, vécut en Europe dans le XVlIIe siècle. Le docteur Gall eût trouvé sur son crâne quelques-unes des bosses qui distinguaient le cerveau de l'empereur. L'activité, la vigueur, l'invention, l'intrépidité étaient ses éléments. Non seulement jamais il n'hésita, mais jamais il ne pensa qu'il pût hésiter. [...]

D'ailleurs, sans dignité, aujourd'hui officier, demain séminariste, après-demain, joueur de violon, qu'aurait-il fait, s'il avait su résister à sa fantaisie ? Malgré tout, c'est le premier des aventuriers.

Vouloir analyser son livre, ce serait vouloir analyser sa vie, et elle échappe au scalpel. Jamais un grain de raison, peu de religion, de conscience encore moins. Dupant les sots avec délices, trompant les femmes avec bonne foi; un peu trop heureux au jeu, racontant divinement, promenant sur toute la terre ses caprices et sa folie, mais revenant toujours à sa chère Venise. Là, courant les filles en masque ; ici, se promenant gravement en abbé musqué dans les jardins du pape ; rimant pour une belle marquise, se battant pour une danseuse ; mousquetaire terrible (il avait près de six pieds), grand seigneur généreux et probe au milieu de tout cela. [...]

Ce n'est pas qu on ne trouve assurément par le monde des gravités poudrées à qui le nom de Casanova ferait hausser les épaules de cette manière qui signifie : « Bah! un homme de rien! » Je ne conseillerai même pas à ceux qui ont du goût pour le sentimentalisme allemand d'ouvrir son livre ; c'est un homme du Midi. L'amour, cette plante que le soleil fait naître si différente suivant l'obliquité de ses rayons, prend un aspect étrange dans le cœur de notre aventurier.

ALFRED DE MUSSET Le Temps, 20 mars 1831












Casanova, l'admirable
Philippe Sollers

Éditeur : Plon
Roman, broché
Date de parution : 9810
Poids : 325 g
ISBN/ISSN : 2259186300
Prix : 18.47 euros

On croit savoir qui est Casanova. On se trompe. On n'a pas voulu que Casanova soit un écrivain (et disons-le calmement : un des plus grands écrivains du dixhuitième siècle. On en a fait une bête de spectacle. On s'acharne à en fournir une fausse image. Les metteurs en scène qui se sont projetés sur lui l'ont présenté comme un pantin, une mécanique amoureuse, une marionnette plus ou moins sénile ou ridicule. Il hante les imaginations, mais il les inquiète. On veut bien raconter ses « exploits galants », mais à condition de priver leur héros de sa profondeur. Bref, on est jaloux de lui, on le traite avec un ressentiment diffus, pincé, paternaliste. Il s'agirait plutôt de le concevoir enfin tel qu'il est : simple, direct, courageux, cultivé, séduisant, drôle. Un philosophe en action.

Ph. S.


Miklós Szentkuthy
En marge de Casanova

Traduit du hongrois par Georges Kassai et Zeno Bianu

Éditeur : Phébus
Date de parution : 9102
ISBN : 2-85940-201-2
Poids : 370 g
Prix : 18.60 euros

En 1939, choit sur le sol littéraire hongrois un aérolithe inattendu : En marge de Casanova - rien de moins que le premier tome du Bréviaire de saint Orphée, roman-cathédrale de neuf volumes dont la rédaction s'étendra sur près d'un demi-siècle.

Œuvre fondatrice, puisque le démiurge solitaire inaugure là sa méthode - réunir l'essai et l'autobiographie au sein d'un seul et même cadre : l'infini roman d'apprentissage. Szentkuthy, dont on sait l'affinité pour les travestissements, emprunte ici la panoplie du Vénitien pour dresser un inventaire vertigineux des formes chères au XVIlle siècle. Par le truchement de cent vingt-trois notes ordonnées autour de thèmes récurrents (le masque, le bal, le bain, la maquillage, la géographie amoureuse, l'impossible jeunesse, Venise en tant que réel absolu, etc.), Szentkuthy revisite, avec cette désinvolture tragique qui n'appartient qu'a lui, les Mémoires de l'amant parfait. Mêlant allégrement le récit et l'étude littéraire, jouant comme à son habitude de la contamination réciproque du traité philosophique et du magazine de mode (faut-il préciser que la science de l'apocryphe atteint ici des sommets), notre suave blasphémateur repère en Casanova le métaphysicien idéal, à même de réconcilier élégance et bestialité - ou, si l'on préfère, boudoir et théologie. En somme, beau comme la rencontre de Leibniz et de Gloria Swanson sur la scène de la Fenice.




Félicien Marceau
de l'Académie française
Casanova ou l'anti-Don Juan

Éditeur : Gallimard
Date d'édition : 8505
ISBN : 2-07-070435-1
Poids : 255 g
Prix : 10,42 euros

Quatrième de couverture :
« En avant-garde de son livre Une insolente liberté où est relatée, dans le détail, la vie de Casanova, Félicien Marceau nous donne ici, avec sa vivacité coutumière, un portrait haut en couleur du célèbre aventurier. Signalement d'un homme, d'un caractère, d'un tempérament, d'un personnage enfin qui, loin d'être une deuxième mouture de Don Juan, comme on l'a beaucoup dit, en est exactement le contraire, tous les deux, certes, obsédés par les femmes, mais l'un en prédateur, l'autre en jouisseur, l'un dans la cruauté du combat, l'autre dans la bonne humeur du plaisir.  »




Félicien Marceau
de l'Académie française
Une insolente liberté
Les aventures de Casanova

Éditeur : Gallimard
Date d'édition : 8309
ISBN : 2-07-070003-8
Poids : 402 g
Prix : 12,8 euros

Quatrième de couverture :
« Pas à pas, page après page, Félicien Marceau s'emploie à observer, à analyser, à suivre avec humour, acuité, tendresse, un des plus étonnants personnages que nous ait donné le XVlIIe siècle : Casanova. Méditant sur la vie du légendaire tombeur de femmes, mais aussi sur son œuvre, restée dans l'histoire de la littérature un monument à part, Félicien Marceau nous livre la preuve éclatante que cet homme et cette œuvre ne sont qu'un prodigieux aveu, celui d'une liberté sans alibi, d'une liberté sans doctrine, d'une liberté insolente.
Progressivement se recrée ansi sous les yeux du lecteur la figure ultra-vivante d'un « héros », lequel avec son chapeau à plumes et son habit rose pailleté d'or est à la fois une parfaite illustration de son époque ainsi qu'un homme violemment lié aux mœurs de notre temps, un temps qui réclame plus que jamais une liberté devenue sauvage.  »


Chantal Thomas
Casanova
Un voyage libertin

Éditeur : Denoël
Date d'édition : 1985
Réédition en Folio, N° 3125, en 1998
ISBN : 2-07-040562-1
Poids : 205 g
Prix : 6 euros

Un des livres les plus brillants sur Giacomo Casanova.
Conseil
- un parcours idéal possible :
  • 1/ lire le livre de Sollers comme introduction
  • 2/ lire les trois tomes de Casanova
  • 3/ lire le livre de Chantal Thomas, un festin d'intelligence !

B.L.

« Ce livre est à la fois voyage dans l'inconnu du XVIlIe siècle et approche d'une figure singulière, irréductible à nos concepts modernes d'intelligence ou de désir. Giacomo Casanova, vénitien, habile charlatan, grand joueur et franc libertin.
De n'être pas prise dans un mouvement d'identification, ni de rejet, je m'accorde la liberté de me perdre et d'être séduite, de m'arrêter et d'analyser, et surtout de m'étonner. Car la beauté baroque, infime, grossière, âpre, souvent violente, parfois même monstrueuse dont sont marqués les Mémoires de Casanova n'a rien à voir avec un tableau lisse et rassurant. Elle ouvre sur des interrogations, des situations qui ont la force du romanesque et l'étrangeté des énigmes. »




Accueil © Asmara Courrier