Parade brusque qui consiste à quitter la lame de l'adversaire immédiatement après l'avoir fait dévier. [Bmt.]
Action de toucher l'épée. M. de V.... est un charmant tireur ; il a fait plusieurs parades de quarte du tac au tac de main de maître, le Figaro, 20 mars 1873. [LL]
- Tranchant* d'une arme. [Lac.]
- Coup de ~ : Coup porté avec le tranchant du sabre. [Bmt.]
v. Fechtbuch.
[d.é.] (1660). Talon de lame (d'un couteau, etc.) : partie opposée à la pointe, qui s'appuie sur le manche ou y pénètre. v. Soie. [R]
Pause introduite délibérément entre deux mouvements qui normalement s'enchaînent. [Bmt.]
Se
dit du moment favorable que l'on doit choisir pour fondre sur son
adversaire.
Coup de temps, coup pris d'opposition sur un
développement.
Fig. et populairement. Voir le coup de temps,
s'apercevoir d'un contre-temps assez tôt pour le
déjouer.
Prendre sur le temps, frapper son adversaire d'une botte au
moment où il s'occupe de quelque mouvement.
Tirer sur le temps,
pousser une botte, au moment où l'adversaire se prépare
lui-même à en tirer une. [LL]
Se dit d'une riposte qui n'est pas portée immédiatement après la parade. Cette expression est aussi employée pour la contre-riposte. [FFE]
Durée d'exécution d'une action simple. Est, et a toujours été, une des conventions essentielles de l'escrime au fleuret. [FFE]
Se dit absolument pour allonger le bras raide, au lieu de parer les coups, afin de blesser son adversaire, au risque d'être blessé soi-même. [LL]
Mouvement qui consiste à battre deux fois le fer de l'adversaire. [LL]
Faire un tentement. [LL]
Partie de la cible constituée par le dessus du masque. Done son nom à l'attaque portée au masque. (S) [FFE]
- Position couvrant la ligne du dessus, prise en pronation, la pointe plus haute que la main. La garde de tierce fut, jusqu'à la fin du XIXe siècle, la seule en usage. (F) (E)
- Position couvrant le côté droit, prise la point plus haute que la main, le tranchant tourné vers la droite, le pouce au-dessus. (S) [FFE]
- Position du poignet tourné en dedans, dans une situation horizontale,
l'épée de l'adversaire étant à la gauche.
Dégager en tierce, parer en tierce, se fendre en
tierce. Êtes-vous fou de l'aller quereller, lui qui entend la
tierce et la quarte, et qui sait tuer un homme par raison
démonstrative ? MOL. Bourg. gent. II, 3. Allons, touchez-moi
l'épée de tierce et achevez de même, ID. ib.
Ne nous direz-vous point pourquoi les Scipion, les Métellus, les
César et les Pompée n'allaient point sur le pré pousser de
tierce et de quarte ? VOLT. Pol. et lég. Prix just. et
hum.
Porter une tierce, une botte en tierce, et, absolument,
porter en tierce, porter une botte dans cette position.
[LL]
(XVIe). Tirer des armes, les armes : faire de l'escrime. Absolt. Il va tirer à la salle d'armes. [R]
Tirer au mur, tirer le mur: v. mur.
Tirer des feintes, faire des mouvements simulés, pour tromper son
adversaire.
Tirer une estocade, un coup d'estocade, pousser une
estocade à celui contre qui on fait des armes (phrase qui a
vieilli).
Fig. Tirer l'estocade, une estocade à
quelqu'un, lui demander de l'argent à emprunter, sans avoir l'intention
de le lui rendre (phrase qui a vieilli). [LL]
Escrimeur.
Anciennement, tireur d'armes, celui dont la profession est de montrer
à faire des armes ; on dit aujourd'hui maître d'armes.
Tout beau, monsieur le tireur d'armes ; ne parlez de la danse
qu'avec respect, MOL. Bourg. gent. II, 3. Bussy-le-Clerc, l'un des
Seize, qui, de tireur d'armes, était devenu gouverneur de la
Bastille et le chef de cette faction, VOLT. Henr. IV, Notes.
Absolument,
il se dit aujourd'hui de celui qui fait des armes C'est un bon, un
médiocre tireur.
Terme d'escrime. Arrêter un
tireur, prendre un coup d'arrêt sur une marche avec
opposition.
[LL]
- Coup. On compte environ 5 à 10 touches par rencontre d'escrime sur une durée moyenne de 6 minutes. [Lac.]
- L'action offensive qui aboutit sur la cible. [Bmt.]
Atteindre l'adversaire avec la pointe ou le tranchant de l'arme. Touche valable: coup porté sur une partie de la cible. Touche non valable: coup atteignant l'adversaire, hors des limites de la cible. Les combats sont évalués en touches données et en touches reçues. [FFE]
Attaque composée d'un coupé et d'un dégagement que l'on exécute sans temps d'arrêt. [FFE]
(premiers ~) V. Manciolino, Marozzo, Agrippa, Saint Didier.
[d.é.] Partie fine de la lame, opposée au dos et à la contre-taille. Appelé parfois taille. (S) [FFE]
Faux tranchant : partie opposée au tranchant. Appelé aussi contre- taille. [FFE]
Vrai tranchant, partie de la lame d'une épée avec laquelle
on se défend, et qui se trouve placée du côté
gauche. Faux tranchant, partie de la lame dont on fait rarement usage,
et qui est du côté droit.
Épée à deux
tranchants, épée qui coupe des deux côtés.
La parole de Dieu est vivante et efficace, elle perce plus qu'une
épée à deux tranchants, SACI, Bible, St Paul,
Épît. aux Hébr. IV, 12.
[LL]
(1844). Roman d'Alexandre Dumas, mettant en scène Athos (noble désespéré), Aramis (subtil et intrigant), Porthos (géant débonnaire) et d'Artagnan (gascon courageux et rusé).
Mouvement offensif de la lame destiné à déjouer les parades de l'adversaire. [Bmt.]
Soustraire sa lame à la parade adverse. [FFE]