Arme de pointe et de taille. [Lac.]
Gentilhomme provençal qui composa le premier ouvrage français sur l'escrime. Il fit plusieurs séjours de formation à Vérone et publia à Paris en 1573 son Traicté contenant les secrets du premier livre sur l'espée seule, inspiré de Marozzo* et d'Agrippa*. [Lac]
Patron des escrimeurs, fête le 29 septembre.
Action de prendre avec la main l'épée de son adversaire. [LL]
Où l'on enseigne et pratique l'escrime. [R]
Salle d'armes ou salle d'escrime, lieu où l'on enseigne
publiquement à faire des armes. Le petit secrétaire, qui avait
deux ou trois ans de salle, me désarma comme un enfant,
LESAGE, Gil Bl. IV, 9.
Prévôt de salle, celui qui donne
les leçons d'escrime sous le maître d'armes. [LL]
Geste de civilité que l'on fait au début et à la fin d'un combat ou d'une leçon. Ce geste peut être adressé à l'adversaire, au directeur de combat, à l'assistance. [FFE]
Sorte de chorégraphie armée spectaculaire comprenant des attaques simulées, des parades, des appels, des rassemblements et de nombreux saluts. [FFE]
Maître italien ayant enseigné en Hongrie, créateur d'un système défensif appelé "deuxième système" (seconde, prime, quinte). (S) [FFE]
Saut exécuté vers l'arrière, et qui met hors de portée d'une fente. [Bmt.]
Terme d'escrime. Se dit des personnes qui, dans le développement, levant le pied trop haut, décrivent un cercle et non une ligne droite. [LL]
Épée du moyen âge, à un seul tranchant. [Favier]
Position couvrant la ligne du dehors, prise la pointe plus basse que la main. (F) (E) Position couvrant le côté droit, figure exceptée, prise la pointe plus basse que la main, la main renversée, le pouce en dessous, le tranchant tourné vers la droite. (S) [FFE]
Estocade de seconde, ou, simplement, seconde, botte dite aussi tierce basse, semblable à la botte de tierce, excepté que la lame passe sous le bras de l'adversaire. [LL]
- Tactique qui consiste à faire croire à l'adversaire que l'on a l'intention de l'atteindre par une première action, alors que l'on a l'arrière pensée de le toucher par une seconde action adaptée à sa réaction présumée. [FFE]
- Action qui consiste à provoquer chez l'adversaire un coup d'arrêt afin de toucher au moyen de la riposte qui lui est consécutive. [Bmt.]
Terme
d'escrime. Reculer d'une semelle, rompre la semelle, reculer de
la longueur du pied.
Fig. Ne pas reculer, ne pas rompre d'une
semelle, ne pas céder, tenir ferme dans ses
prétentions. Je ne romprai pas d'une semelle devant ces
coquins, répondit le juge de paix, CH. DE BERNARD, le Gentilhomme
campagnard, II, 6. [LL]
Supination incomplète.
- Qualité particulière à l'escrimeur qui permet de prolonger la sensibilité tactile jusqu'au bout de l'arme. [ARAB]
- Perception des réactions de l'adversaire à travers le contact des lames. [Bmt.]
Position couvrant la ligne du dessous, prise en supination, la pointe plus basse que la main. Septime haute ou septime enlevée v. Demi- cercle. (F) (E) [FFE]
Serrer
la mesure, serrer la botte, presser vivement son adversaire.
Fig.
Serrer la mesure, serrer la botte, presser son adversaire dans la
dispute. [LL]
v. parade.
(actions) actions exécutées en même temps par les deux adversaires. [ARAB]
Combat singulier: duel. [Lac.]
Position couvrant la ligne du dessus, prise la pointe plus haute que la main. La garde de sixte est considérée comme la garde traditionnelle. [FFE]
[d.é.] 1680, de saye "cheville" [R] =/= soie du lat. seta, "soie, crin, poil" [R]
- Prolongement de la lame qui permet l'assemblage de la coquille, de la poignée et du pommeau. [FFE]
- Partie de la lame en acier doux, opposée à la pointe, sur laquelle on enfile la garde, la fusée et le pommeau. [Cl.]
Sortir de mesure, se mettre hors d'état de porter une botte de pied ferme à son adversaire. [LL]
- Homme de main, assassin à gages (à l'époque des armes blanches). [R]
- Ferrailleur qui recherche les duels. [Lac.]
Mot
anglais employé pour désigner tout exercice en plein air, tels
que courses de chevaux, canotage, chasse à courre, à tir,
pêche, tir à l'arc, gymnastique, escrime, etc. En France on
confond souvent le sport et le turf ; mais le turf n'est qu'une
espèce de sport.
ÉTYMOLOGIE :
L'anc. franç.
desport, déport, amusement.
[LL]
Position de la main lorsque la paume est tournée vers le ciel. [FFE]
- Surface du corps de l'adversaire sur laquelle il est permis de porter des touches. Diffère dans les trois armes. [FFE]