Français inventeur du masque (1780). [Lac]
Terme d'escrime. Lâcher la mesure, reculer devant son adversaire. [LL]
Personnage du roman de cape et d'épèe de Paul Féval, le Bossu ou le Petit Parisien (1857), suivi du Chevalier Lagardère, et d'un drame en cinq actes également intitulé le Bossu.
Henri de Lagardère commande un groupe de volontaires royaux. (...) Âme noble, il lutte pour la défense d'une juste cause, et au milieu des traîtres, des spadassins stipendiés par Philippe de Gonzague, dans la société corrrompue de la Régence, il déjoue les plus noirs complots et fait triompher le bon droit. Pour épier ses ennemis il prend l'apparence d'un bossu; (...) Ayant été témoin d'un guet-apens tendu au duc de Nevers, il a recueilli sa fille née d'un mariage secret, et détient la page du registre de paroisse qui certifie l'origine du bébé. À Nevers expirant, traîtreusement poignardé dans le dos, il jure d'être un père pour la fillette, seule héritière de l'immense fortune de son père. À l'assassin masqué il avait lancé cette apostrophe : " Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi. " (...) Il fait éclater la vérité par un véritable coup de théâtre savamment amené et, quand Gonzague confondu aux yeux de tous s'élance sur lui l'épèe haute, Lagardère lui porte la fameuse botte de Nevers. Il a tenu son serment et fait justice.
(Jean Pélissier, in : Dictionnaire des personnages, Robert Laffont, collection "Bouquins", Paris, 1960.)
[d.é.] La lame comporte trois parties fonctionnelles et la soie (v. ce mot): le tiers supérieur (isolé au fleuret électrique); le tiers moyen, utilisé pour les actions sur le fer (engagement, pression, battement); le tiers inférieur, utilisé pour les parades et les prises de fer. [FFE]
- Prise de fer où l'on s'empare de la lame adverse pour l'amener progressivement d'une ligne haute dans la ligne basse opposée, ou vice versa. [FFE]
- Préparation d'attaque consistant à ramener en diagonale la lame de l'adversaire de la ligne supérieure à la ligne inférieure, et vice versa. [Bmt.]
Terme
d'escrime. Ligne, celle qui est directement opposée à
l'adversaire, et dans laquelle doivent être les épaules, le bras
droit et l'épée.
Être en ligne, se dit d'un
tireur dont le pied droit est placé vis-à-vis la cheville du pied
gauche.
Se dit aussi de deux tireurs qui sont en face l'un de l'autre.
[LL]
Ligne tracée à un mètre (fleuret) ou à deux mètres (épée et sabre) de la limite arrière de la piste, et dont le franchissement donne lieu à un avertissement. [Bmt.]
v. lignes.
- Portion de la cible considérée par rapport à la lame du tireur.
Il y a quatre lignes: deux hautes (dessus, dedans) et deux basses (dehors, dessous). (F) (E) [FFE]
- La ligne qui est directement opposée à l'adversaire, et dans laquelle doivent être les épaules, le bras droit et l'épée. Etre en ligne: avoir le pied droit placé vis à vis la cheville du pied gauche. [Bes.]
Ligne haute gauche du tireur. Communément appelée ligne de quarte. [FFE]
Ligne basse droite du tireur. [FFE]
Ligne basse gauche du tireur. [FFE]
Ligne haute droite du tireur. Communément appélée ligne de sixte. [FFE]
v. lignes inférieures.
Parties de la cible les plus proches du bras armé. [Bmt.]
v.lignes supérieures.
Parties de la cible que l'adversaire laisse voir en dessous de sa main armée quand il est en garde. [Bmt.]
Parties de la cible les plus éloignées de la main armée. [Bmt.]
Parties de la cible que l'adversaire laisse voir au-dessus de sa main armée quand il est en garde. [Bmt.]
"Traité de la forme et devis comme on fait les tournois" du roi René en 1460. [Lac]
À plusieurs jeux, à l'escrime, se livrer, donner quelque avantage à son adversaire. [LL]
Rapprocher sa pointe de la cible adverse en préparant l'attaque. [FFE]