Partie fine de la lame, proche de la pointe. [FFE]
Le faible d'une épée, le tiers du tranchant, qui fait l'extrémité de la lame. [LL]
S'exercer à l'escrime. [LL]
- Sabre du moyen âge, à un seul tranchant. [Favier]
- Arme d'hast* du moyen âge. [R]
Mouvement offensif qui n'est pas destiné à marquer une touche. [Bmt.]
Second fourreau qui protège le véritable fourreau. [R]
Traité du maître allemand Talhoffer, en 1443 (escrime à deux mains, hache...) [Lac]
- Simulacre d'une action, destiné à tirer parti d'une réaction ou d'une absence de réaction adverse. [FFE]
- Mouvement offensif semblable à une attaque, mais destiné à provoquer une réaction de l'adversaire. [Bmt.]
- Jeu couvert et trompeur, par lequel on frappe l'ennemi dans un endroit différent de celui où on le menace. [LL]
S.m. Terme d'escrime qui vieillit. Coup de taille appliqué de haut en bas. Et, entrant au combat, il reçut d'abord un fendant sur le jarret, dont il perdit beaucoup de sang, D'ABLANCOURT, Lucien, Toxaris. [LL]
-
Terme d'escrime. Se fendre, porter la jambe droite en avant en laissant
le pied gauche en place.
- Populairement. Se fendre, commettre une
prodigalité peu ordinaire (locution figurée tirée de
l'escrime). Il s'est fendu de cent francs. Je me fendrai de six bouteilles
de champagne.
- Absolument. Quand il s'agit de se fendre, il
se fait tirer l'oreille.
Action consistant en une détente de la jambe arrière combinée avec une projection de la jambe avant. Se dit également de la position de l'escrimeur fendu. [FFE]
- Synonyme de lame. [FFE]
- Épée, fleuret. Engager le fer. Croiser le fer. v. Escrimer. - Loc. fam. Battre le fer : se battre fréquemment à l'épée, s'exercer à l'escrime. Batteur de fer. v. Ferrailleur. Fig. et vieilli. C'est à force de battre le fer qu'il est parvenu à ce degré d'habileté (Littré), à force de s'exercer [R]
- Croiser le fer: se battre. [Lac.]
- L'épée, le fleuret. Croiser, engager le
fer.
Familièrement. Battre le fer, s'exercer
à l'escrime. Et j'ai battu le fer en mainte et mainte
salle, MOL. l'Étour. IV, 3. Monsieur le batteur de fer, je
vous apprendrai votre métier, ID. Bourg. gent. II, 3. L'on
jugeait à sa mine martiale que c'était un homme qui avait battu
le fer, LESAGE, Estev. Gonz. ch. 46.
Fig. Il y a longtemps
qu'il bat le fer, se dit d'un homme qui s'occupe depuis longtemps d'une
étude, d'un exercice.
On dit de même : C'est à
force de battre le fer qu'il est parvenu à ce degré
d'habileté. Enfin, à force de battre le fer, il en est
venu glorieusement à avoir ses licences, MOL. Mal. imag. II,
6.
[LL]
Locution qui qualifie un coup atteignant en même temps la cible et l'arme. Un coup à travers le fer est reconnu lorsqu'il atteint la surface valable. Synonyme de coup mal paré. [FFE]
Action qui consiste à quitter la lame adverse avec laquelle on était en contact. [FFE]
Action où l'on s'empare de la lame adverse en la maîtrisant.
Peut être combinée avec un attaque directe (attaque par prise de fer) ou précéder une attaque simple ou composée (préparation d'attaque). [FFE]
Frapper bruyamment des lames de sabre, d'épée les unes contre les autres, en se battant. - Par ext. Se battre maladroitement au sabre ou à l'épée. [R]
v. brettailler
Terme d'escrime, avec un sens péjoratif. Tirer mal, contre les principes. [LL]
Mauvais escrimeur. [Lac.]
Cible située de chaque côté du masque. On parle de figure à droite et de figure à gauche. (S) [FFE]
Se dit des différentes positions du corps, du bras ou de l'épée. [LL]
[d.é.] (XVIe). Partie coupante d'une lame.
Loc. Le fil de l'épée, son tranchant (opposé à la pointe), et, au fig., l'épée, en tant qu'arme. Le Fil de l'épée, texte de Ch. de Gaulle. - Passer au fil de l'épée : tuer en passant l'épée au travers du corps [R]
1517; nom de l'épée de Renaud de Montauban, héros de chansons de geste.[R]
v. mettre flamberge au vent.
- Partie de la surface valable située sous le bras armé du tireur. [ARAB]
- Cible située sous le bras armé du tireur. [FFE]
Botte de quarte forcée qu'on porte dans le flanc de son adversaire. [Bes.] [LL: idem]
- Progression offensive consistant en un déséquilibre du corps vers l'avant précédé d'un allongement du bras conjugué avec une détente alternative des jambes. [FFE]
- Mouvement comportant une série de petits pas au lieu d'une fente simple. [Bmt.]
Courbure régulière de la lame autorisée aux trois armes. [Rev/Th.]
[s.é.] Épée à lame de section carrée (v. Carre), au bout garni de peau (v. Bouton, mouche), pour s'exercer à l'escrime. [R]
Sorte d'épée à lame carrée et flexible,
terminée par un bouton garni de cuir, et qui sert à s'exercer
à l'escrime. Ainsi qu'en ces combats De fleurets on s'exerce,
RÉGNIER, Sat. I. Court le faquin, la bague, escrime des fleurets,
ID. Sat. v. Fleurets à faire des armes payeront, comme lames
d'épées, trois livres, Tarif, 18 sept. 1664.
Fleuret
démoucheté, fleuret dont on a ôté le bouton pour se
battre.
ÉTYMOLOGIE : Fleur ; ital. fioretto, petite fleur
et fleuret ; ainsi dit à cause que le bouton a été
comparé à un bouton de fleur.
[LL]
Traité de 1410, le plus ancien traité d'escrime au moyen âge. [Lac]
Forcer le fer, engager avec force l'épée de son adversaire. [LL]
- La moitié de la lame proche de la poignée. [Bmt.]
- Le tiers le plus gros de la lame, proche de la coquille. [ARAB]
- Partie la plus épaisse de la lame, proche de la garde. [FFE]
Mouvement décrit par la partie flexible de l'extrémité de la lame immédiatement après la parade adverse. [FFE]
Terme d'escrime. Fournir à quelqu'un un coup d'épée, lui donner un bon coup d'épée. [LL]
-
Terme d'escrime. Coup fourré, coup que l'on donne en
même temps que l'on en reçoit un ; locution qui vient de ce
que le coup donné et reçu est considéré comme ayant
sa fourrure, ce qui en fait un coup double, un coup fourré.
Qu'ils.... Se donnent l'un à l'autre autant de coups
fourrés, RÉGNIER, Ép. II. Ce sont deux
grands athlètes qui font un coup fourré, DIDER. Salon
de 1767, Oeuv. t. XIV, p. 54, dans POUGENS.
- Fig. Coup
fourré, coup qui rend la pareille, moyen par lequel on
déjoue quelque chose. Et contre cet assaut je sais un coup
fourré, MOL. l'Ét. III, 6.
Coup
fourré, mauvais offices que se rendent deux personnes en
même temps l'une à l'autre.
Porter un coup
fourré, rendre en secret un mauvais office à quelqu'un.
Il [Maupertuis] me porte tous les coups fourrés qu'il peut, et
j'ai peur qu'il ne me fasse plus de tort qu'à Koënig, VOLT.
Lett. Mme Denis, 22 mai 1752.
[LL]
[p.é.] - Enveloppe allongée, destinée à recevoir une chose de même forme, et, spécialt, une arme blanche, pour la préserver quand on ne s'en sert pas.
- Tirer l'épée du fourreau (v. Dégainer); et, fig., commencer les hostilités. Remettre l'épée au fourreau (v. Rengainer); et, fig., faire la paix. [R]
Terme d'escrime. Botte franche, coup de fleuret porté net et qui n'a pu être paré. [LL]
- Pression prolongée, brusque et puissante, exécutée en glissant vers le fort de la lame. [FFE]
- Préparation d'attaque faite en détournant la lame adverse par un frottement vigoureux. [Bmt.]
Action sur le fer mal exécutée et non prioritaire. [FFE]
[d.é.] Partie de la monture qui sert à tenir l'arme. [Cl.]