(en ~) Obliquement, de biais. Coup d'épée en écharpe. [R]
(s'~) Se fendre en se penchant le plus en avant possible. [R]
S'aplatir, c'est-à-dire pousser, après le coup tiré, le genou droit en avant, laisser tomber le corps et lever le pied gauche. [LL]
[d.é.]
(s'~) Tenir de côté ou en retrait (une partie du corps, un membre), de manière à présenter le moins de surface ou de saillie. Effacer le corps, une épaule, le ventre. [R]
Terme d'escrime et militaire. Effacer le corps, une épaule, se tenir bien de côté, de manière à présenter le moins de surface à l'adversaire, ou à rentrer dans l'alignement du rang. [LL]
Percer d'un coup d'épée. [Lac.]
- v. garde.
- Position de base des bras, du corps et des jambes adoptée par l'escrimeur. [Bmt.]
(s'~) Traverser, percer (qqn) avec le fer de son arme. Enferrer son adversaire. [R]
Vx. Traverser le corps de (qqn) avec une lame, une épée. Enfiler son adversaire au cours d'un duel. - v. Embrocher [R]
- Situation de deux lames en contact. Prendre l'engagement consiste à prendre contact avec la lame de l'adversaire. Le double engagement est la succession de deux engagements ou de deux changements d'engagements. [FFE]
- Croisement des lames. [Bmt.]
- Attaque composée, qui se fait en gagnant le faible de l'épée de l'adversaire pour se rendre maître de la ligne droite. [LL] (??)
(Changement d'~) Prise d'engagement dans la ligne opposée celle dans laquelle on se trouvait. [FFE]
v. engagement.
Qui a la forme d'une épée. [R]
Terme de botanique. Qui a des feuilles en forme d'épée. [LL]
Entrer en mesure, approcher de son adversaire en faisant un petit pas en avant. [LL]
- Prise de fer où l'on s'empare du fer adverse dans une ligne pour le ramener sans le quitter, dans cette même ligne, par un mouvement circulaire de la pointe. [FFE]
- Prendre la lame de l'adversaire et décrire un cercle pour la ramener dans la ligne d'engagement sans perdre le contact. [Bmt.]
Avoir de l'épaule, faire tous les mouvements avec cette partie du corps ; ce qui est un défaut. [LL]
Arme blanche formée d'une lame aiguë et droite, en acier, emmanchée dans une poignée, généralement munie d'une garde. Jeter son épée dans la balance : intervenir militairement dans un conflit. [R]
L'épée est une arme de pointe ou d'estoc*.
"se
faire blanc de son épée": se couvrir de son épée
par la rapidité de ses mouvements Au fig.: se prévaloir de
son courage
"poursuivre quelqu'un l'épée dans les
reins"
"à la pointe de l'épée"
"épée
à deux tranchants"
"traîneur de sabre" (qui affecte des airs
vantards et fanfarons)
(LarLoc)
1°
Chez les anciens, arme offensive semblable à un sabre droit, dont on
frappait l'adversaire ; chez les modernes, arme offensive longue et
aiguë que l'on porte suspendue au côté. Longue, courte
épée. Se battre en duel à
l'épée. [Il] met l'épée à la
main, tourne le reste en fuite, CORN. Théod. IV, 4. Contre nous de pied
ferme ils tirent leurs épées, ID. Cid, IV, 3. Mon
père est mort, Elvire, et la première épée
Dont s'est armé Rodrigue a sa trame coupée, ID. ib. III, 3. Si je
savais qui ce peut être, je lui donnerais tout à l'heure de
l'épée dans le ventre, MOL. Georg. Dandin, I, 6.
Aussitôt dans son sein il plonge son épée, RAC.
Mith. v, 4. Il tira son épée pour se percer, FÉN.
Tél. v.
Épée de
Damoclès, voy. DAMOCLÈS.
Il est brave
comme son épée, se dit d'un homme très brave.
Achille, beau comme le jour, Et vaillant comme son épée,
SARRASIN, au duc d'Enghien.
Avoir
l'épée sur la gorge, être saisi et menacé
d'être tué ; et fig. Être vivement pressé. Se
voir l'épée à la gorge, PATRU, Plaid. 5, dans
RICHELET.
Se battre de l'épée
qui est chez le fourbisseur, se disputer de choses qui ne sont pas en la
puissance de ceux qui se les disputent.
Un coup
d'épée, un coup donné avec
l'épée. Ton premier coup d'épée
égale tous les miens, CORN. Cid, III,
6.
Faire deux coups d'épée,
s'est dit d'un échange de quelques bottes, d'un duel sans acharnement.
Plutôt, si votre amour a tant de véhémence, Faisons deux
coups d'épée au nom de la beauté, CORN. Illus. com.
III, 9.
Il a fait un beau coup
d'épée, se dit ironiquement d'un homme qui a fait quelque
sottise.
Familièrement. Un coup
d'épée dans l'eau, un effort sans
résultat.
Poursuivre, presser
l'épée dans les reins, presser vivement à la
guerre, dans une affaire, dans une
discussion.
Emporter une chose à la pointe de
l'épée, l'obtenir par la voie des armes ; et fig.
avec effort, de vive force. Rien d'assuré, point de franche
lippée ; Tout à la pointe de l'épée, LA
FONT. Fabl. I, 5. Nous avons gagné la requête du grand conseil
à la pointe de l'épée, SÉV.
534.
Poser l'épée, cesser la
guerre.
Rendre son épée, se
déclarer vaincu, céder. N'avez-vous point vu un prince qui se bat
jusqu'à l'extrémité ? un autre s'avance pour voir qui peut
faire une si grande résistance ; il voit l'inégalité
du combat.... il écarte ses gens, il demande pardon à ce vaillant
homme, qui lui rend son épée à cause de son
honnêteté ; car, sans lui, il ne l'eût jamais rendue,
SÉV. 209.
Rendre l'épée
à un officier, la remettre entre les mains d'un officier qui l'avait
déposée pour passer en jugement et qui est honorablement
acquitté.
On lui a demandé son
épée, on l'a arrêté (en parlant d'un
officier).
Briser son épée,
quitter le service.
Mettre son
épée au service de l'étranger, prendre du service
dans une armée étrangère.
Fig.
Se blesser de son épée, se faire du mal en voulant en
faire aux autres. Je me blessai tellement de ma propre
épée que j'en pleurai, SÉV.
510.
N'avoir que la cape et
l'épée, se disait autrefois d'un gentilhomme, d'un cadet,
qui n'avait point de fortune.
Fig. Cela n'a que la
cape et l'épée, ce mérite n'a que la cape et
l'épée, cela est de peu de valeur, ce mérite est
léger.
Son épée ne tient
pas dans le fourreau, au fourreau, se dit d'un homme toujours prêt
à se battre.
Son épée
est trop courte, se dit de celui qui ne peut obtenir ce qu'il prétend,
faute de force ou de crédit.
Son
épée est vierge, se dit de celui qui ne s'est jamais
battu.
Ils en sont aux épées et
aux couteaux, ils sont en grande querelle. On vous a mandé comme M. de
Coetquen était avec M. de Chaulnes : il était avec lui
ouvertement aux épées et aux couteaux, CHARL. DE
SÉV. Lett. à Mme de Grign. 17 janv.
1676.
Traîneur d'épée,
batteur de pavé qui porte une épée et ne va pas
à la guerre.
Chevalier de la petite
épée, filou. Et l'autre un chevalier de la petite
épée, RÉGNIER, Sat.
X.
Se faire blanc de son épée,
voy. BLANC 1, avec l'explication qui montre qu'il ne faut pas dire, comme on
dit quelquefois, faire blanc de son
épée.
Mettre, faire passer
quelque chose du côté de l'épée, mettre
quelque profit, quelques fonds à couvert, en réserve. Quoique les
pots de vin que Son Éminence prend sur toutes les charges puissent avoir
été du côté de l'épée, car on
n'en voit pas le débouché dans le peu de petites charités
qu'il fait, D'ARGENSON, Mém. t. III, 1861, p.
122.
Il se dit souvent, en mauvaise part, de quelque
profit illicite, ou de quelque bien qu'on soustrait à ceux qui y
auraient droit. Il abandonne ses biens à ses créanciers, mais il
a mis quelque chose du côté de l'épée. Mais
prompt, habile, diligent à saisir un certain argent, Somme aux
inspecteurs échappée, Il a du côté de
l'épée Mis, ce dit-on, quelques deniers, LA FONT. Lett.
XXI.
Mourir d'une belle épée,
d'une vilaine épée, éprouver un revers, quelque
accident par une belle, par une vilaine cause, succomber sous un adversaire
considérable ou sans considération.
Se
laisser dire quelque chose d'injurieux l'épée au
côté, souffrir une injure sans rien dire.
2°
Épée de chevet, épée qu'on mettait
sous son chevet pour se défendre en cas d'attaque
nocturne.
Fig. Épée de chevet,
personne sur laquelle on compte, chose dont on fait un usage continuel.
Toujours parler d'argent ! voilà leur épée de
chevet, MOL. l'Avare, III,
5.
Épée à deux mains,
épée à lame très longue et très forte
dont on se servait au moyen
âge.
Épée d'État,
glaive qui se porte devant les souverains d'Angleterre dans les
cérémonies.
Épée
flamboyante, épée dont la lame semble jeter des flammes.
Un ange armé d'une épée
flamboyante.
Terme de blason.
Épée haute, épée dont la pointe est
tournée vers le haut de l'écu. Épée garnie,
épée dont la garde et le pommeau sont d'un autre
émail que la lame.
3° Plat d'épée, ou de
l'épée, la partie plate de la lame. Donner des coups de
plat d'épée.
4° L'état militaire. À
la fin j'ai quitté la robe pour l'épée, CORN. le
Menteur, I, 1. à son retour en France, il quitta
l'épée et se mit dans l'état ecclésiastique,
non point par ambition, mais par goût et pour jouir d'une vie paisible et
réglée, D'OLIVET, Hist. Acad. t. II, p. 306, dans
POUGENS.
Les gens d'épée, les
militaires. J'ai si grand peur de ces hommes d'épée,
RÉGNIER, Sat. IX. Les gens d'épée sont les princes,
les ducs et pairs, les maréchaux de France et les grands officiers de la
couronne, les gouverneurs et lieutenants généraux des provinces,
les gouverneurs et états-majors des villes et places de guerre, VAUBAN,
Dîme, p. 67.
5° Fig. Vaillance à la guerre. Il ne doit son
élévation qu'à son épée. Une noblesse
fière aimait à soutenir ses droits par son
épée.... MONTESQ. Esp. XXVIII, 18.
6° Celui qui
est l'arme offensive, celui qui porte la guerre. Qui fut tantôt le
bouclier, et tantôt l'épée de son pays,
FLÉCH. Tur.
7° Une bonne épée, un bon
tireur, un homme qui se bat bravement. C'était la plus rude
épée de France, HAMILT. Gramm. 4.
8° Noeud
d'épée, noeud de rubans dont les hommes en habit de parure
garnissaient autrefois la garde de leur épée.
9°
Terme d'escrime. Le fort de l'épée, la partie de la lame
la plus proche de la garde. Le mi-fort de l'épée, le
milieu de la lame. Le faible de l'épée,
l'extrémité de la lame.
10° Terme de manége. La
main de l'épée, se disait de la main
droite.
Épée ou
épée romaine, marque en forme d'épi, qui vient sur
l'encolure de certains chevaux, près de la crinière.
11°
Terme de cordier. Morceau de bois en forme de coutelas qui sert à battre
la sangle.
Grande alêne de
bourrelier.
12° Chacun des deux montants d'un avant-train de
charrue.
13° Terme de pêche. Instrument qui sert à prendre
les poissons en les piquant, et qui a du rapport avec la foine.
14°
Épée de mer, espadon, scie de mer, espèce de
dauphin.
15° Terme d'alchimie. Épée des
philosophes, le feu.
Il
a couché comme l'épée du roi, dans son fourreau, se dit de
celui qui s'est couché sans se
déshabiller.
À vaillant homme courte
épée, c'est-à-dire un homme vaillant n'a pas besoin d'une
longue épée, un homme habile n'a pas besoin de beaucoup
d'instruments.
L'épée use le fourreau,
se dit en parlant des personnes dont la grande activité d'esprit
altère les forces, la santé.
Xe
s. Ad une spede [il] li roveret [commanda] tolir lo chief [tête],
Eulalie.
XIe s. [Il] ceint Murglies s'espée
à son costed, Ch. de Rol. XXVI. Quant le vit Guenes, mist la main
à l'espée, ib. XXXIII.
XIIe s. Car nos
espées bones sont et tranchant, Ronc. p. 43. Fous, fait-il, tuz dis
fustes et estes, et serez, Quant vus l'espée traite de sur le rei
venez ; S'il trait sur vus la sue, coment vus defendrez ? Th. le mart. 39.
Cos [coup] d'espée garist et sainne Mult tost, des que mires [le
médecin] i painne ; Et la plaie d'amors anpire, Quant ele est plus
pres de son mire, CRESTIENS DE TROIE, dans HOLLAND, p.
268.
XIIIe s. Deus espées sunt, par lesqueles
toz li pueples doit estre governés esperituelment et temporelment, car
l'une des espées doit estre espirituel et l'autre temporel, BEAUMANOIR
XLVI, 11. Tant lui prierent tout cil qui là estoient que li rois rendi
s'espée au soudan, JOINV. 208.
XVe s. Si
commanda ledit comte qu'on mit tout à l'espée [qu'on tuât
tout], FROISS. I, I, 138. Il ouyt une voix qui lui dist : Chevalier sans
espée, où vas-tu si vistement ? car chevalier sans espée
n'est que femme sans quenouille, Perceforest, t. IV, f°
157.
XVIe s. Il mesle la premiere trouppe qui estoit
sur le bord de l'eau, et, sans la desmordre, va mesler à l'entrée
d'un chemin quelques espées dorées [seigneurs, muscadins] qui
firent ferme, D'AUB. Hist. II, 381. La mort de son espée de chevet
Bussi, de qui la fin fut telle, ID. ib. II, 423. Je faillis à le
frapper, mais c'estoit un homme d'espée, ID. Conf. II, 6. Lui qui est
aussi vaillant que son espée, Caquets de l'accouchée, p. 135,
dans LACURNE, au mot martial. Qui porte espée porte paix, GÉNIN,
Récréat. t. II, p. 248. [Cheval ayant] poil chastain, astre au
front, aux jambes deux balzans, romaine espée au col, de l'aage de sept
ans, DES ACCORDS, Bigarr. f° 140.
Provenç.
espaza, espada ; catal. espasa ; espagn. et port. espada ; ital.
spada ; du latin spatha, large épée, ainsi dite par
assimilation avec spatha, outil de tisserand. Cependant, comme le celtique a
spad, bêche (irland. et angl. spade), et spadaim, abattre, tuer. et que
Diodore, v, 30, dit que spatha est le nom d'une longue épée des
Gaulois, certains étymologistes ont pensé que spatha, dans le
sens d'épée, était celtique, et ne s'était
trouvé que par hasard conforme avec le latin spatha, outil de
tisserand.
[LL]
n. m. - Escrime à l'épée. L'épéisme et l'escrime au fleuret. [R]
Escrime à l'épée (au lieu de fleurets). [RE]
Personne qui pratique l'épéisme. [R]
Faire un mouvement comme pour donner un coup d'éperon. En se fendant, il ne faut point éperonner. [LL]
Épée légendaire du roi Arthur.
Le personnage historique est un roi breton qui, au début du VIe siècle, unit plusieurs peuples de Grande-Bretagne (Gallois, Cornouaillais, Bretons) pour défendre l'île contre les envahisseurs anglo-saxons. Ses exploits sont célébrés par les poètes, et la France les découvre au XIIe siècle - déjà embellis par la légende et par un merveilleux où le païen se mêle au chrétien - dans les oeuvres pseudo-historiques ou romanesques de Geoffroy de Monmouth (Histoire des rois de Bretagne, vers 1136), de Guillaume de Malmesbury et surtout de Wace (Roman de Brut, 1155). [Favier]
1393;
p.-ê. crois. du rad. frq. °skirmjan (cf. escrime) et
a. fr. muchier " cacher " (a. fr.
esquermuche, a. it. schermuzzio) ou -mouche, d'apr.
mouche " espion "
1/ Petit engagement entre des
tirailleurs isolés ou des détachements de deux armées. v.
accrochage, échauffourée, engagement.
Escarmouche d'avant-postes, de patrouilles. Guerre d'escarmouches.
2/ Fig. Petite lutte, engagement préliminaire.
Escarmouches parlementaires. -- Spécialt Bref
échange de propos vifs, sans conséquence. v.
altercation, chamaillerie, dispute. " de
petites piques, des escarmouches de société "
(Taine). [RE]
Art
de faire des armes ; exercice pour apprendre à se battre à
l'épée ou au sabre. Maître
d'escrime.
Fig. La fameuse Macette, à la cour
si connue, Qui... A soutenu le prix en escrime d'amour, RÉGNIER, Sat.
XIII. Dans les combats d'esprit savant maître d'escrime, BOIL. Sat. II.
....apprendre à ne leur plus répondre Que par des moeurs dignes
de les confondre.... à fuir enfin toute escrime inégale Qui d'eux
à nous remplirait l'intervalle, J. B. ROUSS. Ép. II, 4. Sa vie
est un combat, son commerce une escrime, DELILLE, Convers. II.
XVe
s. Si allerent tant que ils vinrent assembler aux Sarrazins, et si dure escrime
leur livrerent que tous les occirent, Bouciq. II,
21.
XVIe s. En moins de quatre desmarches, il luy
fist perdre toutes ses escrimes, CARLOIX, VI, 5. Jamais il ne prit plaisir
à faire combattre à l'escrime des poings, ny à l'autre
escrime où les combattans s'aident de tout ce qu'ilz peuvent, AMYOT,
Alex. 7. à ce siege [de Metz], M. de Guise fit perdre l'escrime [fit
échouer] à ce grand capitaine, le duc d'Albe, voire à
l'empereur son maistre, BRANT. Cap. estr. p. 249, dans LACURNE.
Voy.
ESCRIMER ; provenç. escrima ; esp. esgrima ; ital.
scherma. L'ancienne langue disait escremie.
[LL]
Vx. Faire de l'escrime.
S'escrimer à faire qqch., s'y appliquer avec de grands efforts, peiner à le faire. - S'escrimer à faire des vers, à jouer du violon. [R]
S'exercer à faire des armes. [LL]
Personne qui fait de l'escrime. - Tireur. Escrimeur à l'épée. - Épéiste. C'est un escrimeur enragé. [R]
Celui qui connaît l'escrime. Un escrimeur adroit. [LL]
[s.é.] Vx. Grande et large épée à double tranchant, qu'on tenait à deux mains. v. Claymore [R]
Manière d'éviter un coup par un déplacement rapide du corps. [FFE]
[s.é.] - V. 1176, ferir ("frapper") d'estoc; de l'anc. franç. estochier, v. 1170; moy. néerl. stoken
- Anciennt. Épée droite et longue, bonne pour les coups de pointe
- Vx ou techn. Armes d'estoc, destinées aux coups de pointe [R]
Terme ancien désignant le coup porté par la pointe de l'arme.[FFE]
-
Vx ou techn. (escr.). Coup d'estocade : botte, grand coup de pointe
-
Vx. Grande épée à pointe en ogive (aux XVIe-XVIIe
siècles)
- Fig. Attaque violente à laquelle on ne s'attend
pas. - Loc. Donner l'estocade à (un adversaire), dans une discussion, un
conflit, le réduire à merci, l'achever
[R]
Terme d'escrime. Botte, grand coup de pointe. Allonger une estocade.
Parer une estocade. Et le perçant à jour de deux coups
d'estocade, CORN. le Ment. IV, 1. Au bruit des estocades,
des passants accoururent et les séparèrent, SAINT-SIMON 14,
161.
Estocade de seconde, botte semblable à la botte de
tierce, sauf que la lame passe sous le bras de l'adversaire.
Fig. Les
ducs les laissaient [les nobles inférieurs] s'exhaler et tirer leurs
estocades en l'air sans rien dire ni faire, SAINT-SIMON 453,
17.
[LL]
Vx. Frapper de la pointe, frapper d'estoc. [R]
[s.é.] Hist. Longue et lourde épée à deux tranchants, en usage du moyen âge au XVIIIe siècle. La claymore écossaise est une sorte d'estramaçon
Vx. Coup d'estramaçon, ou, ellipt., estramaçon : coup donné avec le tranchant de l'épée (opposé à estocade). - Taille (coup de) [R]
Avoir une grande étendue, avoir la faculté de se fendre beaucoup et de toucher ainsi son adversaire, en restant à une distance assez grande. [LL]
- Anciennt. Petite balle pour jouer à la longue paume
- (1907). Escr. Boule d'étoupe placée à la pointe d'un fleuret. [R]
(frères). Sophistes et maîtres d'hoplomachie au 5e s. aC. Voir le dialogue de Platon portant ce nom. Sorate les appelle ironiquement "maîtres en tout".[Lac]
Décalage par rapport au centre de la coquille de l'orifice réservé au passage de la soie de la lame. (S) Ne peut être supérieur à 35 mm. [FFE]