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C


Cadence

Le rythme selon lequel s'exécute une suite de mouvement. [Bmt.]

Canne

(1882). Sports. Bâton flexible utilisé pour un sport de combat proche de l'escrime. Escrime à la canne. Sport utilisant ce bâton. Pratiquer la canne. [R]

Capuce

L'arc de cercle métallique qui,dans une arme, relie, tout en la renforçant, la coquille à l'extrémité de la poignée. [FFE]

Carence

Refus que ne justifie pas les lois du duel (procès verbal de carence). [Lac.]

Carrelet [s.é.]

Fleuret de section carrée. [R]

"C'était un vieux narquois, qui avait des railleries en action féroces. Ainsi, par exemple, il aimait à passer son carrelet à la flamme d'une bougie et (...) il appelait ce dur fleuret (...) du nom insolent de 'chasse-coquin'."

BARBEY D'AUREVILLY, les Diaboliques, Le bonheur dans le crime.

Cartel

Vx. Carte, papier par lequel on provoquait qqn en duel. Envoyer un cartel à qqn.

Défi de chevalier à chevalier, dans les tournois. [R]

Caver

Attaquer, contre-attaquer en cavant, c'est porter une action offensive ou contre offensive avec un déplacement exagéré de la main dans la ligne où se termine cette action. [FFE]

Retirer le corps, en portant une botte et en avançant la tête. [LL]

Céder (Parade en cédant)

Parade utilisée uniquement contre une offensive par prise de fer (attaque, riposte). Consiste à détourner la lame adverse en l'entraînant (sans la quitter) dans une ligne autre que celle où devait se terminer l'attaque. [FFE]

Cercle

V. demi-cercle

Challenge

Épreuve sportive dans laquelle le vainqueur détient un prix, un titre jusqu'à ce qu'un vainqueur nouveau l'en dépossède. Challenge de rugby, d'escrime. [R]

Changement d'engagement

Engagement de la lame adverse dans une nouvelle ligne. [Bmt.]

Changez-battez

Changement d'engagement se terminant par un battement sur la lame adverse. [FFE]

Changez-coulez

Changement d'engagement se terminant par un coulé. [FFE]

Changez-froissez

Changement d'engagement se terminant par un froissement. [FFE]

Changez-pressez

Changement d'engagement se terminant par une pression sur la lame adverse. Appelé parfois contre-pression. [FFE]

Chasser les mouches

Fig. En termes d'escrime, chasser les mouches, parer au hasard. [LL]

Cible

Surface à atteindre. Par rapport à la main adverse, on distingue la cible haute et la cible basse. [Rev/Th.]

Cimeterre

[s.é.] (XVe, scimitarra, < persan) n.f. Sabre oriental, à lame large et recourbée. [R] v. épée, sabre; badelaire, yatagan

Circulaire (parade)

Les parades circulaires sont appelées "contres" et prennent le nom de la ligne dans laquelles elles sont exécutées.

Claymore

[s.é.] n.f. Grande et large épée des guerriers écossais, maniée à deux mains. - v. Espadon [R]

Colichemarde

[s.é.] adj.f. Anciennt. Lame colichemarde : lame d'épée, large dans sa première moitié, puis brusquement effilée en carrelet. [R]

Combat

Synonyme d'assaut. [Rev/Th.]

Dans les combats d'esprit fameux maître d'escrime,
Enseigne-moi, Molière, où tu trouves la rime
BOILEAU Sat. II. [LL]

Combat à outrance

Qui se terminait par la mort de l'un des adversaires, par opposition au combat à plaisance, pour le divertissement des dames.[R]

Combat judiciaire

Duel. - Combat judiciaire, dont l'issue décidait entre l'accusateur et l'accusé ou leur champion. [R]

Combat rapproché

Situation d'assaut dans laquelle les deux tireurs sont placés à très courte distance l'un de l'autre sans contact corporel. [Rev/Th.]

Composée (parade)

v. parade.

Contact

v. absence de fer, combat rapproché, coulé, engagement, enveloppement, sentiment du fer.

Continuation

Terme imprécis, employé parfois pour désigner une action offensive prolongée, qui peut être une remise ou un redoublement. [FFE]

Contre

Parade où la pointe décrit un mouvement circulaire pour amener la lame adverse dans la ligne opposée à la ligne de l'offensive. [FFE]

Contre (leçon de ~ )

Exercice consistant à parer par le contre le dégagement "tiré" par l'adversaire. (F) Par extension, on nomme de la même façon un exercice consistant à exécuter des attaques annoncées à l'avance, devant être parées par des parades également annoncées à l'avance (exercice des feintes, ou exercices conventionnels). [FFE]

Contre-appel

L'appel qui répond à un appel de l'adversaire.
Au plur. Des contre-appels. [LL]

Contre-attaque

Action contre-offensive simple ou composée portée sur une attaque adverse. Elle s'exécute parfois en marchant, parfois en rompant ou en esquivant, parfois avec une demi-fente ou une extension de garde. [FFE]

Contre-dégagement

- Dérobement d'un changement d'engagement de l'adversaire par un dégagement, ou trompement d'une parade circulaire par un dégagement. Exemple: feinte de coup droit, contre-dégagez. [FFE]

- Dégagement porté au moment précis où l'adversaire engage le fer ou au moment où il change d'engagement. Encore appelé "contre-coupé". [ARAB]

- Esquiver un changement d'engagement. [Bmt.]

- Terme d'escrime. Action de dégager, en même temps que l'adversaire dégage.
Au plur. Des contre-dégagements. [LL]

Contre-offensive

Ensemble des actions portées sur l'offensive adverse. [FFE]

Contre-parade

Parade circulaire. [Bmt.]

Contre-pointe

(1825). Escrime au sabre où l'on combine les coups d'estoc et de taille. (1838). Partie tranchante de l'extrémité du dos d'un sabre. Des contre-pointes. [R]

Contre-riposte

- Coup porté après avoir paré la riposte adverse. Elle peut être simple, composée, par prise de fer immédiate ou à temps perdu, exécutée le tireur étant fendu, de pied ferme, en rompant, en marchant, en se fendant, en flèche ou avec un déplacement latéral.

La deuxième contre-riposte est le coup porté après avoir paré la riposte adverse. [FFE]

- Action offensive qui suit la parade d'une riposte. [Bmt.]

Contre-temps

- Procédé qui consiste à parer une contre-attaque adverse et à passer ensuite à l'offensive. [FFE]

- Attaque de seconde intention. [Bmt.]

- Faute des deux combattants, qui, s'allongeant en même temps, se portent un coup fourré ; et aussi, méprise de l'un des combattants qui saisit un temps faux qu'on lui présente à dessein. [LL]

Convention

Règle de combat qui définit la priorité. [Rev/Th.]

Conversion (de main)

Action de tourner la main: passage de supination à pronation ou vice versa, tant en offensive qu'en défensive. [FFE]

Coquille [d.é.]

Partie métallique circulaire et convexe destinée à protéger la main. [FFE]

Corps

Terme d'escrime. Plier le corps en avant, en arrière. Plier le corps sur la jambe droite, sur la jambe gauche. Avancer le corps. Effacer son corps. Tenir le corps ferme. Partir du corps. [LL]

Corps à corps

Situation dans laquelle se trouve deux tireurs lorsque leurs corps sont en contact. [FFE]

Coulé

Action de glisser le fer le long du fer adverse en allongeant le bras pour préparer et loger l'attaque. [FFE]

Coulement

Coulement d'épée, action de faire glisser d'un bout à l'autre la lame de son épée contre celle de l'adversaire. [LL]

Coup

Action offensive (botte, touche). [Lac.]

Coup d'arrêt

Action contre-offensive faisant suite au mouvement de l'adversaire.

Le coup d'arrêt est une action offensive, destinée à toucher l'adversaire un temps d'escrime au moins avant que ne se produise son attaque. [Bmt.] (Pendant la préparation donc, ou pendant les feintes.)

Coup d'arrêt, coup pris sur une marche avec opposition. [LL]

Coup de Jarnac

Le coup imprévu par lequel Jarnac tua La Châtaigneraie en duel. Fig. Coup perfide, déloyal. [R]

Coup de temps

- Terme ancien remplacé par l'expression arrêt avec fer. [FFE]

- Action contre-offensive qui prévient et ferme la ligne finale de l'attaque menée par l'adversaire en même temps qu'elle aboutit à une touche. [Bmt.]

- Coup de temps, coup pris d'opposition sur un développement ; et fig. circonstance inopinée, ou occasion qui passe vite. Il a su profiter du coup de temps. [LL]

Coup de temps d'interception

Action contre-offensive empêchant le passage de l'attaque adverse dans la ligne où elle devait se terminer. Appelé autrefois "barrage". [FFE]

Coup de temps d'opposition

Action contre-offensive exécutée en fermant la ligne où se termine l'attaque. [FFE]

Coup des deux veuves

Actions offensives portées simultanément par les deux adversaires. [Lac.]

Coup double

Autrefois appelé "coup pour coup" ou "coup fourré". Se produit lorsque les deux tireurs se touchent ensemble. Au fleuret et au sabre, ils sont départagés par l'application des conventions. A l'épée, ils sont tous les deux déclarés "touchés". [FFE]

Coup droit

- Attaque simple portée directement de la ligne dans laquelle on se trouve. Synonyme: attaque directe.

- Action offensive simple et directe. [Bmt.]

Coup droit d'autorité

- Coup droit porté dans la ligne fermée. [FFE]

- Coup droit porté dans la ligne de l'engagement en s'opposant avec fermeté à la résistance du fer adverse. [ARAB]

Coup fourré

v. coup double.

Coup fourré, dans un combat au fleuret, à l'épée, se dit quand chacun des deux adversaires en même temps donne et reçoit un coup. Et, figurément faire un coup fourré, se rendre mutuellement et en même temps de mauvais offices. Ils ont fait un coup fourré. Et contre cet assaut je sais un coup fourré, Par qui je veux qu'il soit de lui-même enferré, MOL. l'Étour. III, 6. [LL]

Coup mal paré

Synonyme de coup "à travers le fer". (S) [FEE]

Coup par dégagement

v. dégagement

Coup passé

Se dit d'un coup de pointe glissant sur la surface valable en l'effleurant. N'est pas compté comme une touche. (F)(S) [FEE]

Coup plaqué

Se dit d'un coup de pointe mal exécuté ne pouvant déclencher l'appareil de signalisation. (F)(E) [FEE]

Coup pour coup

v. coup double.

Coup pour coup, action de deux tireurs qui se touchent en même temps. [LL]

Coupe "à la mouche"

Forme de coupé qui effleure la pointe (la mouche) du fleuret adverse. [ARAB]

Coupe-jarret

Spadassin utilisé pour les basses besognes. [Lac]

Couper

v. coupé.

Couper la ligne

Façon particulière de parer qui écarte vers le bas une attaque dirigée vers le haut et vice versa. [ARAB]

Coupé

- De ligne haute à ligne haute, c'est une action offensive simple, portée en parant par dessus la pointe adverse. Elle s'exécute soit en glissant sur la lame adverse, jusqu'à la pointe, par un mouvement rétrograde (ancien coupé "à la mouche"), soit sans glisser la pointe adverse sur la lame. De ligne basse à ligne basse, il s'exécute en passant par-dessous. [FFE]

- Dégagement qui consiste à passer par dessus la lame. [Bmt.]

- Coupé sur pointe ou, simplement, coupé, mouvement de l'épée qui équivaut, quant au résultat, à un dégagement. [LL]

Courir

Marcher très rapidement sur son adversaire. [LL]

Courtain

Epée d'Ogier.

Courtois, courtoise

1 - Qui parle et agit avec une civilité raffinée.

2 - (Au moyen âge). Littérature, poésie courtoise, pratiquée dans les cours seigneuriales et qui exalte subtilement l'amour. [R]

- Armes courtoises:

Dont on se servait dans les tournois, parce que la pointe et le tranchant en étaient émoussés, et qu'elles n'étaient point meurtrières. [Besch.]

- Lecture courtoise:
"Ainsi se développe la lecture courtoise à l'intérieur des grandes salles des châteaux ou, même, en dehors, dans les cours et les jardins. Cette pratique semble associée à une culture qui privilégie les arts de la conversation et de la musique, ou encore le jeu et l'escrime." Encyclopedia Universalis, article "Lecture", Henri-Jean Martin.

Coutelas [s.é.]

- Vx. Épée courte à un seul tranchant.

- Mod. Grand couteau à lame large et tranchante, utilisé en cuisine ou comme arme. - v. Poignard.

Coutille [s.é.]

Hist. Épée large et tranchante fixée à une hampe. [R]

Couvert

Position de l'arme qui ferme la ligne contre un coup direct. [Bmt.] v. couvrir.

Couverture

v. couvrir.

Couvrir (se)

- Se garantir de la pointe ou du tranchant adverse à l'aide de la lame ou de la garde, ou d'un déplacement de la main, de l'avant-bras ou du bras. On parle d'engagement couvert, de garde couverte, de couverture dans l'offensive, etc... [FFE]

- Se protéger par une garde correcte, une position de main et de pointe adéquate. [ARAB]

- Se couvrir, tenir la pointe de l'épée de son adversaire hors de la ligne du corps. Se couvrir de son épée, manier si adroitement son épée qu'on défende contre les coups toutes les parties de son corps. [LL]

Crispin

(1876). Manchette de cuir cousue à certains gants, pour protéger le poignet; ensemble formé par le gant et la manchette. Gant d'armes à crispin. Gant à crispin d'escrimeur, de motocycliste. [R]

Croiser le fer

(1835). Croiser le fer, l'épée : engager les épées; se battre à l'épée. [R]

Le croisement du fer, action de se mettre en garde contre son adversaire. [LL]

Croisette [s.é.]

- Fleuret dont la garde est en forme de croix. [R]

- Fleuret de maître d'armes. [LL]

Croisé

- Prise de fer où l'on s'empare de la lame adverse dans une ligne haute pour l'amener dans la ligne basse du même côté. Peut s'exécuter aussi de ligne basse à ligne haute. [FFE]

- Action qui consiste à ramener le fer de l'adversaire, au cours d'une préparation, de haut en bas et du même côté du corps. [Bmt.]

- Tireur croisé, tireur qui n'est pas bien en ligne, et qui a le pied droit trop en dedans.

Crosse

ou poignée orthopédique. Poignée qui épouse plus ou moins le contour des doigts repliés vers le pouce. [ARAB]

Cyrano de Bergerac

Comédie héroïque en 5 actes et en vers, d'Edmond Rostand (1897).

Cyrano apprenant que Roxane qu'il adore, aime Christian de Neuvilette, se dévoue à ce rival, rédige ses lettres d'amour, et lui souffle ses déclarations sous le balcon de Roxane. Christian est tué au siège d'Arras, mais Cyrano garde son secret; il ne se trahit qu'au moment de mourir, quinze ans plus tard. Sur cette intrigue romanesque, Rostand a écrit une pièce d'une fantaisie gracieuse, à la fois comique et touchante, et pleine de sentiment chevaleresque; la versification en est particulièrement brillante. [LU]

Cyrano de Bergerac (Savinien)

Écrivain français et fameux duelliste, né et mort à Paris (1619-1655). Son oeuvre est un mélange intéressant de précieux, de libertinage et de burlesque. Citons sa comédie "le Pédant joué", sa tragédie "la Mort d'Agrippine et l'Autre monde, voyage imaginaire dans le soleil, la lune, etc. [LU]


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