N.m. Ancienne épée courte à lame large et recourbée. - v. cimeterre [R]
- Succession d'un bond en avant et d'une fente. [FFE]
- Bond en avant suivi d'un développement. [ARAB]
Vx. Sabre de forme recourbée. Un bancal, des bancals. [R]
Coup de banderole: coup de tranchant porté transversalement sur la poitrine adverse. [Lac.]
- De basta (bas lat.), chaton. [LU]
- Partie polie et luisante d'un corps d'épée sur laquelle on monte la moulure. [Bes.]
- Action de frapper la lame adverse [FFE]
- Coup sec donné sur la lame de l'adversaire. [Bmt.]
Au sabre, battement fait du contre-tranchant. [Bmt.]
Battre le fer, tirer souvent des armes, fréquenter les salles d'armes ; et figurément, il y a longtemps qu'il bat le fer, il y a longtemps qu'il étudie, qu'il exerce sa profession. [LL]
(1387; baldrei) bande de cuir ou d'étoffe qui se porte en écharpe (v. bandoulière) et soutient un sabre, une épée. [R]
Partie de toile fixée au bas du masque pour protéger le cou. [Lac.]
En termes d'escrime, avoir les armes belles, faire bien des armes et avec grâce. [LL]
(XVe, de bélier) Anneau auquel est suspendu le battant d'une cloche, et par ext. une médaille, un sabre. [R]
Sorte de saut en arrière commençant par une projection du pied gauche en arrière se terminant par l'arrivée simultanée des deux pieds au sol. [FFE]
Sorte de saut en avant commençant par une projection du pied droit en avant et se terminant par l'arrivée simultanée des deux pieds au sol. [FFE]
Maître hongrois, créateur d'un système défensif, encore appelé "premier système" (tierce, quarte, quinte). (S) [FFE]
1590; ital. botta "coup", de l'anc. ital. bottare (franç. bouter, boter). - Bouter
Coup de pointe porté à un adversaire avec le fleuret, l'épée. Porter, pousser, allonger une botte. Parer, esquiver une botte. La parade d'une botte.
Botte secrète : coup dont la parade est inconnue de l'adversaire. [R]
Terme
d'escrime. Coup de fleuret ou d'épée. Il trouvait des analogies
entre les bottes de tierce et de quarte et les intervalles musicaux, J. J.
ROUSS. Conf. V.
Appuyer la botte, appuyer le fleuret contre le corps de son
adversaire après l'avoir touché.
Botte secrète, coup
dont la parade est inconnue de l'adversaire.
Fig. Pousser, porter une botte
à quelqu'un, lui faire une interpellation, une attaque imprévue.
Quelle brave botte il vient là de lui porter ! MOL. la Princ. II, 4. Le
chancelier passait quelquefois jusqu'à porter des bottes
indécentes et parfois scandaleuses [au duc de Beauvilliers], SAINT-SIMON
305, 231.
XVIe s. Henri II jouoit au maille qu'il avoit fort bien en main ; car il estoit fort et adroit, et en faisoit de très belles et longues bottes ou coups, BRANT. Capit. fr. t. II, p. 46, dans LACURNE.
Espagn.
bote ; de botar, toucher, bouter (voy. BOUTER).
[LL]
Coup particulier où le Duc de Nevers toucha son adversaire au front après une succession de parades de tierce et de prime. [ARAB]
- (XVe, "maltraiter"; de bourre < lat. burra, laine grossière, XIIIe)
? manèg. se dit d'un cheval qui s'élance brusquement en avant, sans que le cavalier s'y attende et puisse l'en empêcher. [Bes.]
- Vx. Frapper, donner des coups à (qqn) [R]
(1202, de bouter) Garniture métallique au bas d'un fourreau d'épée. [R]
extrémité repliée sur elle-même de la lame d'un sabre. [FFE]
Boutonner quelqu'un, lui porter un coup de bouton de fleuret. [R]
Branche de garde de sabre: elle est formée d'une baguette aplatie dont l'extrémité supérieure se courbe en crochet et s'arrête à la poignée en s'encastrant dans l'entaille de la capuce et dans celle de la poignée. Branche de garde d'épée: sorte de branche de garde qui règne depuis le pommeau jusqu'à l'oeil du corps. Elle est formée d'une baguette à huit pans. [Bes.]
ou branc (orig. germ.) Épée à lame large et forte, en usage au moyen-âge.[LU]
(1386, p.ê. du néerlandais) Épée courte à deux tranchants (XIVe et XVe) [R]
Bras porteur de l'arme. Sauf en cas de blessure dûment constatée, le tireur ne peut changer l'arme de main au cours du même match. [FFE]
Expression qualifiant un geste offensif exécuté avec une extension incomplète du bras. [FFE]
Vx. Tirer l'épée, se battre en duel à tout propos. - Batailler, ferrailler.
Par ext. Fréquenter les salles d'armes [R]
(16e, de brette; fém. de bret, breton) Ancienne épée longue et étroite [R].
Brette, féminin de Breton, une femme de la Bretagne : Mme de Sévigné a dit : nous y vîmes une basse-brette, 77 ; et ici une sorte d'épée. D'après Ménage, c'était une longue épée qui se fabriqua d'abord en Bretagne ; il faut donc écarter l'étymologie de Diez, qui indique le scandinave bredda, couteau court, sabre. Il y avait des haquenées brettes, des targes brettes. [LL]
Spadassin prêt à dégainer à la première occasion. [Lac.]
(1653, de brette) Celui qui aime se battre à l'épée. [R]
[s.é.] Anciennt. Sabre court et recourbé de l'infanterie. [R