Exploitation instantanée d'une situation créée par l'adversaire. [FFE]
On dit qu'il y a absence de fer quand les lames ne sont pas en contact, c'est-à-dire quand elles ne sont pas engagées. [Bmt.] v. engagement.
-
Jardin du Grec Akadêmos, près d'Athènes, où
enseignèrent Platon, Speusippe, Xénocrate.
- L'École
platonicienne elle-même; sa doctrine. Un philosophe de l'Académie.
Les enseignements de l'Académie
- Par ext. Compagnie, société dont les membres s'occupent
de lettres, d'arts, de sciences ou d'une autre spécialité. [R]
Académie d'armes.
Coup
du plat de l'épée donné sur le cou d'un chevalier, lors de
sa réception. Comme son chevalier en reçut l'accolade,
RÉGNIER, Sat. II. Après avoir reçu l'accolade et l'ordre
de chevalerie, HAM. Gramm. 4. Il ne fallait point avoir reçu l'accolade
pour entrer aux diètes de l'Empire, VOLT. Moeurs, 97. Ce faisant, aurez
l'accolade et serez reçu chevalier, J. J. ROUSS. Hél. I, 35.
L'officiant me chaussa les éperons en me donnant l'accolade, CHATEAUB.
Itin. III, 39.
HISTORIQUE :
Dans la langue d'oïl on disait non
l'accolade, mais plus souvent l'acolée ; elle se donnait avec la
main ou avec l'épée sur le chignon du cou, et, par extension, se
prenait pour un coup quelconque.
XIIIe s. L'acolée [de chevalier]
[le roi] leur donne, puis les ala baiser, Berte, 129.
XVIe s. Lors,
que de cheres et grandes accollées, MAROT, II, 174. [LL]
Lame acérée: lame terminée par une pointe aigüe. [Lac.]
Le coup d'arrêt* et le coup de temps*. [Bmt.]
Se dit d'un mouvement conçu et exécuté par les deux escrimeurs en même temps. [Bmt.]
Auteur d'un des premiers traités d'escrime en 1553 à Milan. Il était architecte, mathématicien, ingénieur, et son approche est plutôt scientifique. Il décrit les quatre positions de base: 1, 2, 3, 4. Certaines planches de l'ouvrage ont été attribuées à Michelange. [Lac. 28]
Les trois derniers doigts de la main armée. [Bmt.]
Juriste italien auteur d'un code du duel, fixant la notion de point d'honneur, et les réparations selon le type des offenses. François Ier en 1550 ordonna qu'il fût traduit.
(1664; esp. alfange, < arabe) Vx. Cimeterre arabe. [R]
ÉTYMOLOGIE : Espagn. et portug. alfange, de l'arabe al chandjar (voy. KANJAR). [LL]
Aller à l'épée, se dit d'un tireur qui s'ébranle et fait de trop grands mouvements avec son épée. Aller à la parade, parer un coup. [LL]
1458, alumelle; lat. lamella "petite lame" Vx. Lame (de couteau ou d'épée) longue et mince. - (XVIe-XVIIIe). Fig. Membre viril. [R]
Partie ovale et occupant le milieu de la ou garde d'épée. [Bes.]
Opération intellectuelle qui consiste à décomposer oralement la phrase d'armes pour déterminer lequel des deux tireurs est touché. [Rev/Th.]
Inclinaison du poignet permettant de placer une touche selon un certain angle par rapport à la cible. [Bmt.]
Action de frapper le sol avec le pied pour appuyer une feinte, une préparation, ou ébranler l'adversaire. [FFE]
Attaque faite par un simple battement du pied. [LL]
v. appel.
(~ une botte) Appuyer l'arme sur le corps de son adversaire après l'avoir touché. [R]
Appuyer la botte, appuyer le fleuret sur le corps de son adversaire après l'avoir touché. [LL]
(ou président) Directeur du combat. [Rev/Th.]
1080, Chanson de Roland; lat. arma, neutre plur. devenu fém. au sing.
- Instrument ou dispositif servant à tuer, à blesser ou à mettre l'ennemi dans l'impossibilité de se défendre
- (1670). Spécialt. Les armes : l'épée, le fleuret, le sabre
- (V. 1170, Chrétien de Troyes). Au plur. Signes héraldiques (d'une famille, etc.) [R]
Armes, au pluriel, terme d'escrime. Salle d'armes. Maître d'armes. Faire,
tirer des armes. Tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses :
à donner et à ne point recevoir, MOL. Bourg. II, 3.
Tirer dans
ou hors les armes, allonger un coup d'épée entre ou hors les bras
de son adversaire.
Tirer sur ou sous les armes, porter une botte en faisant
passer la lame par-dessus ou par-dessous le bras de l'adversaire. [LL]
v. courtoise.
Armer un coup: prendre de l'élan avec le bras armé avant de lancer un coup. [Lac.]
Moulues, esmoulues (1270) = pointues, tranchantes. [RH]
Anciennt. Ensemble des armes défensives qui protégeaient le corps de certains soldats. [R]
Action contre-offensive simple. [FFE]
Coup d'arrêt, v. coup. [LL]
Gentilhomme gascon (1611 - Maëstricht, 1673) Il servit brillamment Louis XIII et Louis XIV. Capitaine des mousquetaires, il fut chargé d'arrêter Fouquet à Nantes, en 1661. Maréchal de camp en 1662, il fut tué au siège de Maëstricht. Alexandre Dumas père immortalisa son personnage dans sa trilogie, en compagnie des mousquetaires Athos, Porthos et Aramis. V. Trois Mousquetaires (Les). [R]
Combat courtois entre deux escrimeurs. [ARAB]
Exercice au fleuret. "Après trois mois de leçons, je tirais encore à la muraille, hors d'état de faire assaut", J. J. ROUSS. Conf. [LL]
Assaut au cours duquel les points ne sont pas comptés. [Bmt.]
v. assaut.
- Assistant du président du jury; sa fonction consiste à déterminer la validité de la touche au fleuret non électrifié et au fleuret électrique, à surveiller l'utilisation correcte de la main ou du bras non armé. (F)
- Appelé "juge de terre": sa fonction consiste à déterminer la validité de la touche. (S)
-Assistant du président du jury: sa fonction consiste à déterminer la validité de la touche. (S) [FFE]
- Action offensive initiale exécutée en allongeant le bras et portée avec un mouvement progressif (fente, flèche, etc.). Elle peut être simple ou composée, renforcée d'actions sur le fer adverse. [FFE]
- Tout mouvement offensif destiné à toucher. [Bmt.]
Attaque simple ou composée, incomplètement développée, destinée à faire réagir l'adversaire pour tirer parti de ses réactions. [FFE]
Actions exécutées sur la lame adverse. Elles comprennent le battement, le froissement, la pression. [FFE]
Attaque qui comprend une ou plusieurs feintes d'attaque. [FFE]
Locution erronnée utilisée à la place de contre-attaque. [FFE]
Attaque lancée sur un adversaire à partir d'une attitude immobile. [FFE]
Expression impropre employée pour "attaque par marche et fente, ou par marche et flèche". (Cette expression vient de la concision de certains commandements: une-deux en marchant, doublez en marchant, au lieu de feinte de dégagement en marchant, dégagez, ou feinte de dégagement en marchant, trompez les contres.)[FFE]
Exécution des divers mouvements d'une attaque composée, accompagnée d'une progression vers la cible. Par opposition à "pied ferme". [Bmt.]
Remise, reprise ou redoublement. [Bmt.]
Action offensive, directe ou indirecte, exécutée en un seul temps et coordonnée avec le flèche ou la marche. Elle est directe quand elle est portée dans la même ligne (coup droit), indirecte quand elle est portée d'une ligne par dessus ou par dessous la lame adverse (coupé, dégagement). [FFE]
- v. attaque au fer
- Préparation d'attaque par battement, pression ou froissement. [Bmt.]
Attaque lancée alors que l'adversaire a entrepris une préparation d'attaque. [Bmt.]
Attaques lancées en même temps par les deux adversaires. [FFE]
Ce sont toutes les cibles situées en avant de la tête et du tronc (main, avant-bras, etc.) (E) (S) [FFE]