Citations sur l'escrime




...si, comme l'a dit un sage, la langue d'une femme est son épée, elle pouvait, ainsi que son mari, donner des leçons d'escrime.
Jouy (Étienne de) [L’]hermite de la Chaussée-d’Antin ou Observations sur les moeurs et les usages parisiens au commencement du XIXe siècle, Paris, Pillet, 1817.




(...) dans un combat à l'épée (...) les mouvements doivent être plus sobres, les attaques moins fournies à fond. Mais la connaissance des temps y acquiert (...) une bien plus grande importance, de même celle de la mesure.
M. MAINDRON, in Grande Encycl. (BERTHELOT), art. Escrime.




L'épée ne s'arrête pas juste à la limite du droit; il est de sa nature de rentrer malaisément dans le fourreau quand elle s'est une fois échauffée dans la main de l'homme.
Pensées choisies, Lacordaire.




Alors un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, en frappa un des gens du grand prêtre, et lui coupa l'oreille. Mais Jésus lui dit : Remettez l'épée au fourreau, car tous ceux qui se serviront de l'épée périront par l'épée.
BIBLE (SACY), Évangile selon saint Matthieu, XXVI, 51-52.




Alors il tire son épée. C'était une des bonnes lames du monde (...) et elle avait nom Marmiadoise. Dès qu'elle jaillit hors du fourreau, si grande fut la clarté qu'elle répandait que le pays en fut illuminé, et qu'Artus fit un pas en arrière pour mieux la voir flamboyer.
J. BOULENGER, Trad. Romans de la Table ronde, p. 46.




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